Coach agile vs Coach sportif : si on comparait le développement d’un produit à la préparation d’un sportif de compétition ?

Ce billet a été écrit à quatre mains avec Aurélie Le Guillou dont vous pouvez trouver ici sa version de ce travail. Il fait écho à l’atelier que nous avons animé ensemble le 17/10/2022 au Corum lors de l’Agile Tour Montpellier 2022 #atmtp22. Je remercie de nouveau chaleureusement les organisateurs de nous avoir offert cette opportunité ainsi que Woosmap, mon employeur, de m’avoir permis de dégager tout le temps nécessaire à la préparation et, surtout, Aurélie de m’avoir fait profité de sa précieuse énergie et créativité.

La genèse

C’est en discutant tous les deux lors d’une pause à Sunny Tech 2022, fin juin dernier, que nous nous sommes aperçus que nous avions fait, l’un et l’autre, pendant des années, du sport de compétition à un certain niveau. En sautant de souvenirs en anecdotes, nous avons naturellement fait des rapprochements entre nos anciens entraîneurs/coachs sportifs et les coachs agiles que nous côtoyons aujourd’hui — et que nous sommes nous-mêmes devenus. Rapidement, la question était posée :

Et si le quotidien d’une équipe de développement produit pouvait se rapprocher de celui de sportifs de compétition ?

Impossible d’en rester là ! Cette première discussion en a donc appelé d’autres dans la journée et les jours qui suivirent.

Dans une approche agile, on parle tout le temps d’amélioration continue. Or, l’amélioration continue, c’est précisément ce que font les sportifs à longueur d’année et de carrière. Le fait est que c’est en particuliers à l’entraînement qu’ils lui donnent corps.

De fil en aiguille, nous sommes arrivés à ce questionnement :

En quoi consisteraient des séances d’entraînement d’une équipe produit ?

À quoi est-ce que je voudrais entraîner mes équipes en tant que coach « sport-agile » ?

À quoi est-ce que je voudrais être entraîné•e en tant que membre de l’équipe ?

Comment est-ce que je voudrais m’entraîner pour progresser individuellement et apporter au collectif ?

L’exploration collaborative

Pour tenter d’apporter une (part de) réponse à ces questions, nous avons misé sur l’intelligence collective en co-animant un atelier le 17/10/2022 lors de l’Agile Tour Montpellier 2022.

Introduction : dialogue à deux – 5 min.

L’atelier s’est ouvert par un dialogue dont voici le script :

– Emmanuel : Dis-moi Aurélie, si j’ai bien compris, tu as fait du sport de compétition dans ta jeunesse, n’est-ce pas ?

– Aurélie : Oui, tout à fait, j’ai fait 15 ans de gymnastique à raison de 20 heures par semaine. Je crois que j’ai passé plus de temps dans un gymnase qu’à l’école !

Toi aussi, si je ne me trompe pas ?

– Emmanuel : Exactement, j’ai fait de la natation pendant 13 ans et pas mal de course à pied de moyenne distance (des 20 km et semi-marathons) avant de faire du triathlon à haut niveau, ce qui m’occupait 25, 30 et même 35 heures par semaine au plus fort des préparations.

– Aurélie : Qu’est-ce que tu en retiens ?

– Emmanuel : Hmmm, bonne question. Je crois que j’en retiens essentiellement deux choses. D’abord cette asymétrie, entre le temps passé à l’entraînement pour développer jour après jour de nouvelles capacités ou en consolider certaines, et l’instant finalement assez fugace de la compétition (même si c’est un triathlon longue distance qui te prend une bonne partie de la journée !); compétitions que je vois aujourd’hui comme une Sprint Review. Ensuite, le rapport à l’erreur, à l’échec, qui s’avère être une formidable opportunité d’amélioration quand on sait l’accueillir (sans le rechercher, hein !) et je comprends maintenant que c’est très lean.

Toi, tu te souviens de comment étaient rythmées tes saisons ?

– Aurélie : Oui, on s’arrêtait mi-juillet en terminant la saison par les plus grandes compétitions. Le mois de juin représentait notre grand jalon de l’année. C’était aussi le mois où l’on avait la possibilité de tester de nouvelles difficultés, de tenter de nouveaux enchaînements. On reprenait le 1er août (15 jours après, donc) par des routines très simples, de la répétition de mouvements de base, des centaines et des centaines de fois, chaque jour, pour renforcer notre pratique.

– Emmanuel : Et à quoi ça te fait penser ?

– Aurélie : Au Shu Ha Ri. Ces étapes d’apprentissages venant des arts martiaux dont on parle souvent dans le coaching agile. On finissait l’année en mode Ri avec la liberté de créer de nouveaux enchaînements, d’innover à notre manière, de tester assez librement de nouvelles difficultés, pour reprendre 15 jours plus tard en mode Shu, par les bases, les routines, un cadre strict posé par notre coach. Je ne saisissais pas plus jeune ce qu’apportait cette approche. C’est entre autres l’agile qui m’a fait comprendre plus tard son intérêt et pourquoi l’approche Shu Ha Ri est transposable à l’apprentissage de n’importe quelle discipline.

 – Emmanuel : Oui, je partage tout à fait ton point de vue et j’ai connu à peu près la même chose. De manière générale, je me souviens comment le coach recréait un parcours tout au long de l’année et apportait des exercices spécifiques en fonction de la période et, même, selon qu’on était à l’approche d’une compétition ou juste après. Une vraie roadmap ! Mais pas une roadmap figée et pensée seul dans son coin. Une roadmap qui se confrontait au réel et s’adaptait en fonction du feedback, de ce qu’on avait appris au gré des entraînements et des compétitions.

 – Aurélie : J’ai beaucoup de gratitude pour mes entraîneurs/coachs de gym. Ils font partie des rares personnes dans ma vie qui ont mis en valeur mes capacités, ont poussé mes limites, m’ont appris à dire stop, à visualiser mes mouvements, à gérer la psychologie de l’équipe face aux bonnes et moins bonnes nouvelles. Tout ce qui définit pour moi un bon coach ou manager agile en somme !

– Emmanuel : Dans ce cas, pourquoi tous les sportifs de compétition, quel que soit leur niveau, ont des coachs alors que toutes les équipes de développement produit n’en ont pas forcément ou alors disent vouloir s’en passer le jour où elles seront assez matures ?

– Aurélie : Excellente question, en effet. Ce serait intéressant de recenser et partager les pratiques et exercices des sportifs de compétition que nous connaissons et faire un parallèle avec les équipes de développement produit.

– Emmanuel : Oui, carrément ! [En désignant les participants d’un mouvement de tête] Et vu qu’on est toujours plus malins à plusieurs, tu crois qu’on pourrait leur demander ce qu’ils en pensent et s’ils veulent bien nous aider ?

Groupe complet : récolte de pratiques/routines/exercices du monde du sport – 5 min.

À l’issue de ce dialogue d’introduction visant à planter le décor ainsi que quelques graines, nous nous sommes tournés vers la quarantaine de participants à l’atelier et leur avons demandé lesquels d’entre eux ont pratiqué ou pratiquent encore un sport et, lequel.

Basket-ball… Rugby… Beach volley… Escalade… Parapente… Sabre coréen… Triathlon… Pole dance … Course automobile… Voile… 

Excellent, de la diversité ! 😀

Nous avons continué pendant 5 minutes en groupe complet en demandant :

De quelles pratiques, routines ou exercices d’entraînement vous souvenez-vous ?

Les premières réponses n’ont pas tardé et, au fur et à mesure des partages, nous avons alors commencé à construire en direct une carte mentale, visible de tous :

Sous-groupes : recherche de pratiques agiles et de parallèles avec le sport – 10 min.

À l’issue de cette première étape, nous avons invité les participants déjà répartis autour de 6 tables à travailler en sous-groupes et à réfléchir pendant 10 minutes aux parallèles qu’ils pourraient faire entre les pratiques, routines et exercices du monde sportif fraîchement récoltés et des pratiques agiles qu’ils ont l’habitude de vivre ou mettre en œuvre dans leurs équipes produit.

Groupe complet : récolte des pratiques agiles et des parallèles avec le sport – 10 min.

Une fois le temps écoulé, nous avons pris 10 nouvelles minutes pour donner l’opportunité à chacune des tables de partager les fruits de sa réflexion et, en conséquence, nous permettre de compléter au fur et à mesure la carte mentale en ajoutant des sous-branches aux branches créées lors de la première étape :

Groupe complet : recherche & récolte d’idées d’entraînements agiles – 15 min.

Comme dit en introduction, les sportifs passent le plus clair de leur temps, non pas en compétition, mais à l’entraînement pour s’améliorer progressivement et régulièrement. Le moment était donc venu de demander aux participants comment, à leur avis et sur la base de ce qu’ils venaient de partager ou découvrir, une équipe produit pourrait s’entraîner pour s’améliorer et devenir plus performante ?

Nous leur avons donc soumis nos interrogations de départ :

En quoi consisteraient des séances d’entraînement d’une équipe produit ?

À quoi est-ce que je voudrais entraîner mes équipes en tant que coach « sport-agile » ?

À quoi est-ce que je voudrais être entraîné(e) en tant que membre de l’équipe ?

Comment est-ce que je voudrais m’entraîner pour progresser individuellement et apporter au collectif ?

Pendant près de 15 minutes, de nouveau en groupe complet, les participants ont partagé et affiné leurs propositions en fonction des échanges. Là encore, nous avons pris soin de compléter en direct la carte mentale en créant, cette fois, des branches à part, sur la gauche.

Remarque : plusieurs participants nous ont partagé à l’issue de l’atelier qu’ils auraient aimé avoir plus de temps pour cette dernière étape qui méritait, selon eux, une réflexion au-delà des 15 minutes, voire un atelier dédié.

Explications & interprétation des propositions d’entraînements à tester et adapter avec vos équipes

Les propositions d’« entraînements » nous semblent pouvoir s’articuler autour de 3 axes :

1. Des mises en situation (principalement collectives)

  • Review from Hell : inspiré du Daily Scrum from Hell incluant volontairement des rôles de sauveur, perturbateur, impatient, timide, bon soldat… pour se mettre volontairement un peu plus en danger et savoir faire face ainsi plus facilement dans le futur à toutes les situations.
  • Pair programming : avec différentes approches de pairs senior/junior, nouveau/expérimenté, tech/métier…
  • Serious games : organiser un dette technique challenge pour gérer sa dette technique avec des dés, un Product Vision Board pour entretenir sa vision en équipe à partir d’un template, du Fast CoDev pour apprendre collectivement la résolution de problématique…
  • « Vie ma vie » intra équipes : échanger son rôle avec un autre membre de l’équipe pour saisir les enjeux, questions, besoins, difficultés du rôle momentanément endossé. Developer ⇔ Product Owner, Developer ⇔ Scrum Master, Scrum Master ⇔ Product Owner, Developer back-end ⇔ Developer front-end, Developer front-end ⇔ Designer…
  • « Vie ma vie » inter équipes : échanger son rôle avec un membre d’une autre équipe ou rejoindre des communautés de pratiques tech, métier, vente, agiles, etc. via lesquelles on démontre et on s’entraîne à de nouvelles approches.
  • Temps libre / R&D : lire des ouvrages de références pour questionner ses points de vues, prendre un temps pour partager sa veille, passer en revue les dernières publications du marché…

2. La quête de sens

  • Analyse du product-market fit et de la concurrence
  • Partage de la vision 
  • Partage des objectifs
  • Impact mapping

3. Le sentiment d’appartenance

  • Mini succès
  • Célébrations

Correspondent-elles à ce pour quoi les participants sont le plus en demande ? À ce qui leur permettrait peut-être de faire la différence au sein de leurs équipes ? À ce que leurs « entraînements » actuels ne le leur apportent pas ou, alors, encore insuffisamment ?

Groupe complet : bouclage de l’atelier – 5 min.

L’atelier s’est terminé sur cette question ouverte :

Qu’avez-vous envie d’emporter de cet atelier pour mieux vous entrainer en équipe demain à la rédaction de vos US, de vos tests de non régression, à la gestion de vos sprints, à vos mises en prod, etc. ?

L’exploration individuelle

Quelques jours après avoir tenu cet atelier, nous nous sommes pris au jeu et avons choisi de nous livrer, l’un et l’autre, au même exercice (on ne va pas se mentir, en nous accordant plus de temps que n’en ont eu les participants lors de l’atelier 😇). Voici ce qu’il en ressort.

Aurélie

Emmanuel

Propositions d’entrainements à tester et adapter avec vos équipes

Daily {muet, express, à toute heure}, durcissement des limites hautes et basses du Work In Progress (WIP) du tableau Kanban

En s’imposant volontairement un handicap, l’équipe à l’occasion d’éprouver la valeur des « gestes » « normaux », non (sur-)contraints, et même de les améliorer en devant faire preuve de créativité pour trouver des solutions/adaptations lui permettant de continuer à collaborer du mieux possible. Ces entraînements pourraient être réalisés (séparément 😅) pendant 1 semaine, voire tout un Sprint.

  • Daily muet : communiquer l’information utile à l’avancement vers l’objectif de Sprint et les demandes/propositions d’aide uniquement par gestes, mouvements du pointeur de leur souris, expressions du visage et autres mimiques.
  • Daily express : réduire la durée du Daily à 10, voire 5 minutes.
  • Daily à toute heure : tirer au sort l’horaire du Daily chaque matin.

Contre-la-montre

En augmentant la vitesse de répétition du « geste », quitte à en dégrader la qualité sur le moment, l’équipe en développe sa maîtrise au fur et à mesure des sessions. Cet entraînement pourrait s’appliquer à la rédaction de User Stories, la rédaction de critères d’acceptation, des code reviews — des relectures/sessions d’affinage à vitesse « normale » seraient probablement néanmoins souhaitables en sortie pour éviter des répercussions concrètes sur le produit, ses utilisateurs et l’organisation. Il pourrait sans doute aussi être utilisé en Sprint Planning.

Pair/mob {designing, programming, writing, …}

Cela paraîtra sans doute évident à certains (beaucoup ?) mais pourquoi se limiter à du travail en binôme et à la seule activité de programmation ? En élargissant le spectre et les participants, l’équipe augmente au fur et à mesure des sessions sa « force » et sa « souplesse » (expertise, diversité de point de vue, flexibilité, résilience). Cet entraînement pourrait, en fonction du niveau de préparation de l’équipe,  être combiné avec celui du « contre-la-montre ».

« On a découvert »

En préférant les formulations « On a découvert que… » ou « J’ai appris que… » à « On s’est trompés », « Je n’avais pas compris », « On n’avait pas vu », l’équipe et ses membres travaillent leur mental, développent leur approche empirique et se rapprochent d’une organisation apprenante (sûreté psychologique, flexibilité, créativité). Cet entraînement pourrait être réalisé plusieurs fois par semaine, par exemple à l’occasion des événements du Sprint :

  • Daily Scrum : commencer l’événement par « J’ai découvert hier que… », « J’ai appris des utilisateurs que… »
  • Sprint Planning/Backlog refinement : commencer par un tour de parole « J’ai découvert en découpant cette Epic que… », « J’ai appris en rédigeant cette US que… », « J’ai compris en relisant ce test d’acceptation que… »
  • Sprint Review : employer à loisir les formulations « Nous avons découvert que… », « Nous avons appris que… » pour faire raisonner l’empirisme chez les parties prenantes et développer la sûreté psychologique de l’équipe.
  • Sprint Retrospective : commencer chaque prise de parole par « J’ai découvert que… », « J’ai appris que… »

Le fantôme du gemba

Inspiré de l’Agile lotto, le principe est de tirer régulièrement au hasard, parmi les membres de l’équipe, un heureux « gagnant » à la loterie du bus factor à qui on demande de se retirer entièrement du travail de l’équipe… jusqu’à ce qu’il apparaisse clairement que cela la mettrait en péril. Dans ce cas de figure, le gagnant prend soin de consigner le sujet/l’action qui a nécessité son intervention et passe ensuite à l’action en faisant participer un autre membre de l’équipe, en binôme, voire plusieurs membres de l’équipe. Le reste du temps, il s’emploie à observer l’activité de l’équipe en parcourant le gemba (« le vrai lieu où les choses se passent ») pour comprendre profondément ce qu’elle fait, comment elle le fait et pourquoi elle le fait de cette manière.

Quand le problème est bien compris, l’amélioration devient possible.

Taiichi Ohno, père du système de production Toyota.

En procédant ainsi, l’équipe améliore sa « résistance » physique et mentale, la qualité et la profondeur de son jeu collectif et permet à ses membres de développer des compétences en T (pluridisciplinarité, résilience). Cet entraînement pourrait être réalisé pour une durée d’1 semaine, à raison d’1 fois par Sprint, voire en continu.

Lecture suivie

En choisissant collectivement un ouvrage de référence (tech, design, produit, mindset, psycho…), lu en parallèle par chapitres puis débattu ensemble, l’équipe développe sa connaissance/compréhension théorique de sujets lui permettant d’étendre ses horizons de manière partagée. En fonction de l’appétit de l’équipe, la session de débat/partage pourrait avoir lieu 1 fois par semaine, ou a minima 1 fois par Sprint.

Conclusion

La thématique du sport nous paraît constituer une métaphore intéressante pour introduire des pratiques agiles ou se rappeler l’importance de certaines, car elle parle à « tout le monde ». Par ailleurs, la création coopérative d’une carte mentale nous semble être une approche à la fois pertinente dans le cadre d’un atelier dédié ou, même, d’une rétrospective en ce sens qu’elle est très visuelle et permet de faire des liens. En fin de course (pun intended 😅), l’intention est de stimuler l’envie de progresser des équipiers en excitant leur fibre sportive :

Plus vite, plus haut, plus fort – ensemble.

Devise olympique.

N’est-ce pas ? 😀

Quand on y réfléchit, on ne rencontre pas souvent la notion d’entraînement en entreprise. Pourtant, elle nous semble faire clairement écho au kaizen et à l’effort de formation chers à lean et, donc, intéressante à creuser : que ce soit en demandant à des équipes produit comment elles aimeraient s’entraîner, à des leads/managers comment ils souhaiteraient entraîner leur(s) équipe(s), et aussi au dirigeant quelle part de la culture de l’entreprise est dédiée à l’entraînement.

⮑ Et vous, que pensez-vous de cette approche ? Quelles idées d’entraînements vous viennent-elles ? Quels changements apporteriez-vous au déroulé ou au contenu de l’atelier ? 🤔

Partagez-nous vos avis, idées, objections ! 🙏

Récapitulatif du déroulé de l’atelier

  • Introduction :
    • 5 min.
  • Récolte de pratiques/routines/exercices du monde du sport :
    • Groupe complet
    • 5 min.
  • Recherche de pratiques agiles et de parallèles avec le sport :
    • Sous-groupes
    • 10 min.
  • Récolte des pratiques agiles et des parallèles avec le sport :
    • Groupe complet
    • 10 min.
  • Recherche & récolte d’idées d’entraînements agiles :
    • Groupe complet
    • 15 min.
  • Bouclage de l’atelier :
    • Groupe complet
    • 5 min.

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